Afin de répondre à ses besoins alimentaires et permettre un développement
industriel, le sud-est de Madagascar a été brûlé par sa propre communauté.
En effet la forêt a été détruite durant de nombreuses années pour permettre la
culture de riz et l’implantation d’une industrie minière. Cette « crémation
territoriale » permettait de répondre aux besoins vitaux de la population mais
contribuait indéniablement à la destruction de la nature.
Olivier Bertha, fondateur de l’ONG L’Homme et L’Environnement, parcourait à
cette époque le globe terrestre à la recherche de produits pour de grandes
maisons. Constatant ce désastre, il intervint d’urgence auprès de la population.
Ses recherches se muent alors en un objectif concret : valoriser les ressources
de l’île pour en faire une source de développement. Il parvint à faire
comprendre à la communauté que créer de nouveau terrain de culture et de
développement sont au détriment de la forêt, et donc une menace
considérable de leur lieu de vie. Dès lors, Olivier Bertha essaye de changer les
comportements de la communauté. Grâce à leurs connaissances des vertus des
plantes il leur soumet le projet de créer des huiles essentielles.
En effet, celui-ci avait rencontré un chercheur de Chanel et lui a suggéré de se
pencher sur les huiles essentielles de Madagascar.
Ce projet permit ainsi à la communauté d’être financièrement stable, et de
protéger la forêt ainsi que les terres avoisinantes.